Présumé hétérosexuel… Et pourtant
Journée mondiale de lutte contre l'homophobie
En mai 68, on demandait aux jeunes filles d'apprendre à coudre, à faire la
cuisine, et de porter des jupes (longues !). Aujourd'hui on demande encore
aux garçons d'être virils, de se comporter en « vrai mec ». Et un « vrai
mec » doit jouer au foot plutôt que de pratiquer la danse, doit être musclé
et sentir la transpiration plutôt qu'être frêle et sentir le parfum. Parce
qu'un « vrai mec » ne peut pas être une « tapette ». Sauf que l'on peut être
gay et jouer foot, être gay et être viril, tout comme on peut être hétéro
tout en étant coquet et s'habiller « fashion ».
Ces clichés sexistes qui considèrent qu'il y a des activités, des
comportements, des allures spécifiques à chaque sexe oppriment tous ceux qui
ne reconnaissent pas dans ce modèle « hétérosexiste » parmi lesquels
personnes LGBT. À l'école, le contrôle du groupe, auquel s'ajoute
l'ignorance de la plupart des enseignants, et le lobbying de certains
parents d'élèves, sont vécus comme une véritable prison par de nombreux
jeunes en questionnement.
Nous demandons un monde libre, où l'égalité ne soit pas signe de
conformisme. Où l'école prenne enfin ses responsabilités contre toutes les
discriminations, où l'on arrête de faire l'autruche sur l'homophobie. Où l'on puisse vivre librement sans subir des préjugés moralisateurs.
Fédération nationale des associations étudiantes LGBT (mOules-frItes),
Deviens ce que tu es !
En mai 68, on demandait aux jeunes filles d'apprendre à coudre, à faire la
cuisine, et de porter des jupes (longues !). Aujourd'hui on demande encore
aux garçons d'être virils, de se comporter en « vrai mec ». Et un « vrai
mec » doit jouer au foot plutôt que de pratiquer la danse, doit être musclé
et sentir la transpiration plutôt qu'être frêle et sentir le parfum. Parce
qu'un « vrai mec » ne peut pas être une « tapette ». Sauf que l'on peut être
gay et jouer foot, être gay et être viril, tout comme on peut être hétéro
tout en étant coquet et s'habiller « fashion ».
Ces clichés sexistes qui considèrent qu'il y a des activités, des
comportements, des allures spécifiques à chaque sexe oppriment tous ceux qui
ne reconnaissent pas dans ce modèle « hétérosexiste » parmi lesquels
personnes LGBT. À l'école, le contrôle du groupe, auquel s'ajoute
l'ignorance de la plupart des enseignants, et le lobbying de certains
parents d'élèves, sont vécus comme une véritable prison par de nombreux
jeunes en questionnement.
Nous demandons un monde libre, où l'égalité ne soit pas signe de
conformisme. Où l'école prenne enfin ses responsabilités contre toutes les
discriminations, où l'on arrête de faire l'autruche sur l'homophobie. Où l'on puisse vivre librement sans subir des préjugés moralisateurs.
Fédération nationale des associations étudiantes LGBT (mOules-frItes),
Deviens ce que tu es !